Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat qui doit être respecté par toutes les parties, a écrit le président français sur son compte X, après qu’il a échangé avec son homologue Congolais ce samedi 15 février 2025.
Emmanuel Macron et Félix Tshisekedi ont discuté notamment de la situation sécuritaire préoccupante au Sud-Kivu, exprimant leur accord sur le retrait « immédiat » du M23 de la ville de Bukavu.
« J’ai échangé avec le Président Tshisekedi sur la situation très préoccupante dans le Sud-Kivu. Nous avons exprimé notre accord sur les points suivants : Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat qui doit être respecté par toutes les parties ; Le M23 doit immédiatement se retirer de Bukavu ; Des garanties de sécurité doivent être données pour permettre le retour sans délai des autorités civiles et militaires à Bukavu », a déclaré le président français.
Peu avant, la France via son ministre des Affaires étrangères, a, de nouveau, condamné le Rwanda qui soutient le M23, et dénoncé la prise de l’aéroport de Bukavu par la coalition. Dans ce communiqué, paris a également annoncé la mise en œuvre de nouvelles sanctions « multilatérales » contre les acteurs contribuant au conflit armé, à l’instabilité et à l’insécurité à l’est de la République démocratique du Congo.
Outre la France, l’ONU et la Belgique ont également dénoncé la prise de l’aéroport de Kavumu, dont la rébellion M23 revendique le contrôle depuis vendredi.
Depuis plusieurs jours désormais, le mouvement du mars ( 23 ) ayant le soutien militaire Rwandais mène une offensive terrestre au Sud-kivu, après avoir déjà conquis plusieurs pans du Nord-Kivu, dont le chef-lieu, la ville de Goma où , au moins 3 000 personnes ont été tuées et 3 000 autres blessées.